Accueil du site > Nos prestations > Eco-Pâturage / Entretien d’espace


Eco-Pâturage / Entretien d’espace



Eco-Pâturage

Nos services en éco-pâturage :

C’est entretenir vos espaces verts et zones naturelles sensibles par la mise au pâturage extensif d’herbivores. Leur mise en place sur ces espaces – sur des périodes déterminées ou à l’année – permet un entretien régulier tout en favorisant la richesse biologique du milieu.

L’éco-pâturage peut répondre à des préoccupations telles que : l’entretien de parcelles difficiles d’accès.

  • la préservation de la biodiversité.
  • un entretien non mécanisé sans émission de polluants.
  • un gain de temps pour les équipes « espaces verts ».
  • le maintient d’une « vie » sur des espaces délaissés.

    JPEG - 84.8 ko
    Espace d’accès difficile - commune de Marzan

JPEG - 47.2 ko
Bélier d’Ouessant en éco-pâturage à Marzan

Nous vous proposons :

Avant la mise en place de l’action

  • Visite du site à entretenir. Selon vos besoins, objectifs d’entretien, contraintes :
  • choix des espèces,
  • calendrier de mise en place (période de pâturage, déplacements éventuels du troupeau pour libérer l’espace…),
  • préconisations pour l’aménagement du site.
  • Aide à la création de panneaux d’information sur l’éco-pâturage et les animaux utilisés.

    JPEG - 107.6 ko
    Entretien d’un espace naturel sensible à Assérac

A la mise en place

  • Suivi administratif : déclarations obligatoires à l’Etablissement Départemental de l’Elevage (EDE) lors du mouvement des animaux, bouclage, assurance, déclaration annuelle aux services vétérinaires…
  • Déplacement des animaux sur le lieu de pâturage.
  • Passage régulier pour suivre l’état sanitaire du troupeau et l’évolution de la végétation.
  • Suivi vétérinaire : vaccinations obligatoires, soins éventuels.
  • Suivi sanitaire : tonte pour les moutons, parage pour les ânes…

    JPEG - 105.4 ko
    Entretien d’un bassin de rétention - Le Pouliguen

Nous vous informons de toute intervention particulière sur le troupeau :

  • Ajustement du troupeau en fonction de la ressource en nourriture.
  • Déplacement d’un animal pour des soins.

Animations

Pour les collectivités accueillant des animaux en éco-pâturage, des animations sont possibles, pour tout public.

Plusieurs thèmes sont possibles :

  • Découverte de l’animal et de l’éco-pâturage.
  • Initiation au filage de la laine (filage au fuseau).
  • Démonstration de filage au rouet

Pour toutes ces prestations, nous définissons ensemble le contenu et la durée de l’animation.

Nous vous proposons ensuite un devis.


Les animaux

Les animaux installés en éco-pâturage se doivent d’être rustiques. L’objectif étant d’entretenir des espaces, ils doivent pouvoir rester le maximum de temps en extérieur sans souffrir des conditions climatiques.

Ils doivent de plus être capables de valoriser au mieux la nourriture mise à leur disposition sans apport de foin ou de concentrés.

Certaines races anciennes répondent à ces besoins. Il s’agit le plus souvent de races en voie de disparition. Ces animaux étaient parfaitement adaptés à des terroirs mais ne répondent plus aujourd’hui aux critères de production agricole (faible rendement en viande, lait…). Leur élevage a perdu peu à peu en nombre. Leur rusticité rend leur emploi intéressant dans le cadre de l’éco-pâturage. Cet usage pour ces races anciennes permet de plus d’assurer leur conservation génétique.

Les moutons Landes de Bretagne et Ouessant

Ce sont deux races bretonnes laissés traditionnellement en libre pâturage sur des pâtures maigres . De type primitif, ces moutons n’ont pas été croisés au 19ème siècle avec des races « amélioratrices ». Leur petit gabarit explique en partie l’abandon de leur élevage.

Le Lande de Bretagne est « le type primitif original du mouton de la péninsule armoricaine intérieure. Il pâturait sur les landes intérieures de la Bretagne, ce qui lui a valu son nom. On l’utilisait alors pour défricher plutôt que pour sa viande. Autrefois très répandu, on le rencontrait dans toute la Bretagne jusqu’aux années 1950. Un petit troupeau a été redécouvert en Brière dans les années 1980 par une équipe de zootechniciens. Ce troupeau avait survécu miraculeusement à trois siècles de bouleversements. Dans ce milieu clos, leur grande rusticité et le maintien d’un système d’élevage ancestral en libre pâture sur les îles du marais avaient préservé les derniers Landes de Bretagne de tout croisement avec d’autres races. D’une soixantaine d’individus retrouvés dans les années 1980, les effectifs atteignent aujourd’hui le millier d’individus. Les capacités d’adaptation exceptionnelles de ce mouton ont fait de lui un partenaire de choix pour la valorisation environnementale de nombreux sites ». Races domestiques de l’Ouest. Le cheptel de l’écomusée. Marie Claude Chaudière. Ecomusée du pays de Rennes. 2006 p37-38

Le mouton d’Ouessant pourrait répondre au même type de description. Seul son berceau d’élevage, île d’Ouessant et littoral breton, le différencie du Landes de Bretagne.

Les moutons sont utiles pour :

  • l’entretien de zones enherbées et le maintien d’une végétation plutôt rase.
  • le petit débroussaillage.
  • l’entretien des sous-bois.

Coût :

  • 800 euros HT par hectare à l’année
  • 80 euros HT par hectare au mois

En fonction des ressources en nourriture pour les animaux et de votre besoin pour la gestion du milieu, cela représente de 4 à 6 moutons par hectare.

Les besoins pour installer les moutons sont :

  • une clôture de type « grillage à moutons » afin de les protéger principalement des chiens
  • un abri en cas de grosses intempéries
  • un point d’eau

Les ânes

Cet équidé est plus rustique que le cheval. Il se satisfait d’une végétation plus pauvre que le cheval. Il apprécie surtout les espaces pourvus de végétaux variés et va « herboriser » au fil de ses besoins. Son système digestif lui permet de bien valoriser une végétation pauvre. Il apprécie également les ligneux.

Les ânes que nous proposons sont des « ânes communs ». Les races d’ânes, hormis le Baudet du Poitou, sont reconnues depuis peu en France (à partir de 1994). Les ânes communs sont donc les plus courants, avec un « type » Cotentin, Poitou…

Les ânes sont utiles pour :

  • le débroussaillage
  • l’entretien de zones enherbées
  • l’entretien de sous-bois
  • servir de protecteur aux moutons

Coût :

  • 1000 euros HT par hectare à l’année
  • 100 euros HT par hectare au mois

En fonction des ressources en nourriture pour les animaux et de votre besoin pour la gestion du milieu, cela représente de 1 à 2 ânes par hectare.

Les besoins pour installer les ânes sont :

  • une clôture électrique sur trois rangs
  • un abri contre les intempéries
  • un point d’eau (environ 15 litres par jour/animal)

Nota :

  • Le chant de l’âne n’est pas un mythe : les ânes peuvent se mettre à braire s’ils s’ennuient, s’ils prennent l’habitude d’être nourris par des promeneurs…

Dans tous les cas, quels que soient les animaux employés pour l’éco-pâturage, il ne faut pas oublier que ce sont des animaux grégaires. La vie en troupeau fait parti de leurs besoins pour être en bonne santé et l’on ne pourra mettre un animal seul sur une parcelle.